miércoles, noviembre 27, 2013

Mary Ellen Fox y Grattan bridge

Hubo un tiempo que fue un constante cruzar el puente de los caballos de mar o de los tritones. El puente verde decían algunas para no entrar en polémica. Recuerdo que le conté a Mary Ellen Fox mis trasiegos de una orilla otra del Liffey y también que ella reía con mis aventuras de extranjera, pues Mary Ellen había vivido en diferentes ciudades y sabía de los malentendidos que se sortean en cada nuevo destino. Mary Ellen, como buena irlandesa, tuvo mucho coraje y muchos hijos. Mary Ellen, era espigada y estilosa, añoraba el sol de Granada, pero no se rendía ante el Mar de Irlanda. Melena Garbo y andares Jackie. Hace unos días Mary Ellen ha muerto rodeada de sus hijos en Cork y a pesar de que la noticia era esperada, no perdono a la muerte. Y no la perdono, porque Mary Ellen me había pedido La región más transparente, de Carlos Fuentes, para Navidad. Acaso, Carlos la reciba con sus maneras de caballero de antaño en las puertas del cielo y luego le cuente todas las historias que Mary Ellen Fox quería leer.  

Vuela Pluma y "Ulular del espacio", poemario de Alfonso de la Torre

Inauguración: Sábado 30 de Noviembre a las 12h
Estudio Vuela Pluma
Calle San Lucas, 3
28004 Madrid

Vuela Pluma Ediciones y el Lazo Encendido, escultura de Juan Luis Estevez.


Inauguración: Sábado 30 de Noviembre a las 12h
Estudio Vuela Pluma
Calle San Lucas, 3
28004 Madrid


Cosas y murciélagos, de José Félix Valdivieso. Incipit Editores

 Portada Cosas y murciélagos



José Félix Valdivieso me envía su libro de relatos Cosas y murciélagos, Incipit Editores.
Siempre es una alegría recibir el libro de un amigo, sobretodo cuando tuve el honor de leer dos de, acaso, sus primeros cuentos. De eso hace muchos años, ambos estudiábamos Derecho en la Complutense, y a parte del honor, lo que tuve fue miedo, pues en aquella época no me atrevía a valorar la obra de nadie. Antes éramos mejores. En fin, que le entregué los cuentos a Aurora Sotelo, una amiga del mundo editorial, y pasados quince días ella me contestó: están muy bien, tu amigo puede seguir escribiendo ficción. Y así se lo transmití a José Félix.
Intento recordar aquellos relatos antes de leer  Cosas y murciélagos. Y los recuerdo, pero esas son otras historias.

Sigo rodeada de cosas y los murciélagos más grandes los vi en el Jardín Botánico de Sidney, una mañana soleada. No, creo que fue en Melbourne. Los megabats.

martes, noviembre 26, 2013

Lenguaje expresivo

Como hemos visto, no es aconsejable ir a la playa en domingos o festivos, ni tampoco utilizar el lenguaje expresivo sin cordura. Las reglas como siempre son para conculcarlas.
Repito, este blog es ficción pedagógica;  una vez escritas las dos palabras tengo que tomarme un Redoxon. Continuo, ni tengo bubones, ni excretar es mi verbo favorito.
Disfrutad del sol. Y cuidado con los ratas.

domingo, noviembre 24, 2013

Camus


Son las doce de un domingo soleado y acabo de borrar una o dos digresiones, porque quiero hablar de Camus y no de la lluvia de hojas, ni de los ciclistas exaltados. No recuerdo las veces que he leído El Extranjero, ni los análisis que he escuchado de esta novela en los talleres a los que asistí como alumna. Pero adormilada recuerdo que leí  La Peste en francés a los doce años y que mamá me decía: en la mesa no se hablaba de ratas y menos de bubones. Digo bubón y me toco el cuello en busca de un ganglio grande y doloroso y respiro aliviada un instante,sólo hasta que intento recordar si alguna vez me había mordido una rata. Las ratas nos rodeaban, nos mordían los tobillos, nos estallaba la piel y un líquido purulento manchaba las sábanas y no podíamos respirar porque la peste roía nuestros pulmones. Yo no sabía de existencialismos, ni de absurdos, ni había estado en Orán, pero al anochecer miraba debajo de la cama por si alguna rata se ocultaba entre los tintines. 

Paseo por las veredas de El Retiro y pienso dónde comprar pasteles y si llegaré a tiempo al cocido familiar. Miro alrededor y parece que no nos amenaza ninguna epidemia, pero las ratas están ahí, ya han roído nuestra alma, nuestro espíritu, Madrid es un bubón gigantesco que excreta pus y huele a podrido, pero nos consuela saber que los muertos eran los de Orán.

Con este pasaje de El Extranjero entro en calor en Dublín. 
No olvides leer La Peste de nuevo.

Au bout d'un moment, je suis retourné vers la plage et je me suis mis à marcher.

C'était le même éclatement rouge. Sur le sable, la mer haletait de toute la respiration rapide et étouffée de ses petites vagues. Je marchais lentement vers les rochers et je sentais mon front se gonfler sous le soleil. Toute cette chaleur s'appuyait sur moi et s'opposait à mon avance. Et chaque fois que je sentais son grand souffle chaud sur mon visage, je serrais les dents, je fermais les poings dans les poches de mon pantalon, je me tendais tout entier pour triompher du soleil et de cette ivresse opaque qu'il me déversait. A chaque épée de lumière jaillie du sable, d'un coquillage blanchi ou d'un débris de verre, mes mâchoires se crispaient. J'ai marché longtemps.Je voyais de loin la petite masse sombre du rocher entourée d'un halo aveuglant par la lumière et la poussière de mer. Je pensais à la source fraîche derrière le rocher. J'avais envie de retrouver le murmure de son eau, envie de fuir le soleil, l'effort et les pleurs de femme, envie enfin de retrouver l'ombre et son repos. Mais quand j'ai été plus près, j'ai vu que le type de Raymond était revenu. II était seul. Il reposait sur le dos, les mains sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, tout le corps au soleil. Son bleu de chauffe fumait dans la chaleur. J'ai été un peu surpris. Pour moi, c'était une histoire finie et j'étais venu là sans y penser.Dès qu'il m'a vu, il s'est soulevé un peu et a mis la main dans sa poche. Moi, naturellement, j'ai serré le revolver de Raymond dans mon veston. Alors de nouveau, il s'est laissé aller en arrière, mais sans retirer la main de sa poche. J'étais assez loin de lui, à une dizaine de mètres. Je devinais son regard par instants, entre ses paupières mi-closes. Mais le plus souvent, son image dansait devant mes yeux, dans l'air enflammé. Le bruit des vagues était encore plus paresseux, plus étale qu'à midi. C'était le même soleil, la même lumière sur le même sable qui se prolongeait ici. Il y avait déjà deux heures que la journée n'avançait plus, deux heures qu'elle avait jeté l'ancre dans un océan de métal bouillant. A l'horizon, un petit vapeur est passé et j'en ai deviné la tache noire au bord de mon regard, parce que je n'avais pas cessé de regarder l'Arabe.J'ai pensé que je n'avais qu'un demi-tour à faire et ce serait fini. Mais toute une plage vibrante de soleil se pressait derrière moi. J'ai fait quelques pas vers la source. L'Arabe n'a pas bougé. Malgré tout, il était encore assez loin. Peut-être à cause des ombres sur son visage, il avait l'air de rire. J'ai attendu. La brûlure du soleil gagnait mes joues et j'ai senti des gouttes de sueur s'amasser dans mes sourcils. C'était le même soleil que le jour où j'avais enterré maman et, comme alors, le front surtout me faisait mal et toutes ses veines battaient ensemble sous la peau. A cause de cette brûlure que je ne pouvais plus supporter, j'ai fait un mouvement en avant. Je savais que c'était stupide, que je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant d'un pas. Mais j'ai fait un pas, un seul pas en avant. Et cette fois, sans se soulever, l'Arabe a tiré son couteau qu'il m'a présenté dans le soleil. La lumière a giclé sur l'acier et c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front. Au même instant, la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur les paupières et les a recouvertes d'un voile tiède et épais. Mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel. Je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front et, indistinctement, le glaive éclatant jailli du couteau toujours en face de moi. Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.


viernes, noviembre 22, 2013

Autor de la Semana: Romain Gary

The Risen People, by Jimmy Fay


No os perdáis The Risen People, cuyo contenido inspiró de la novela Strumpet City, de James Plunket. Una excusa  para regresar a nuestro querido Abbey Theater.
Analizaremos la reacción de los trabajadores dublineses al cierre patronal de 1913.
http://www.abbeytheatre.ie/whats_on/event/the-risen-people/

miércoles, noviembre 20, 2013

Le Poéme De L´Angle Droit


Aparece el libro en una caja de antaño y no contesto al albañil que horada mi casa con la meticulosidad de un asesino en serie. Blanco, azul y rojo y los dibujos parecen de Mingote. El albañil traga polvillo y espera que yo reaccione y yo le explico que, antes de vivir en Dublín, Le Corbusier me caía simpático, pero ahora me parece algo despreciable por haber llenado de murales las casa de Eileen Gray, el E1027, en Cap Martin. El albañil se humedece los labios y me dice que él no es despreciable y que él  sólo hace su trabajo y además los muros son de papel de fumar, señora. Y yo enmudezco de nuevo y pienso: las historias siempre tienen muchas lecturas. Y me excuso tres veces tres y hablo de Freud. Y el albañil dice que se va a comer y usted aproveche y descanse,  pues con tanto libro no me extraña que no pueda respirar.  

Elena Poniatowska, Premio Cervantes 2013. Enhorabuena


Vemos a Elena y Leonora, dos europeas exiliadas en Méjico. De Leonora sé mucho y de Elena casi nada. Leeré lo que ella escribió sobre la pintora de origen irlandés y luego estudiaremos la obra de Elena en el taller. Acaso el año próximo. Enhorabuena por el premio y por tu bonhomía.

http://www.youtube.com/watch?v=FHJ3BWktXV4

lunes, noviembre 18, 2013

" To Room Nineteen", by Doris Lessing

Doris Lessing. The Golden Notebook




http://www.youtube.com/watch?v=vuBODHFBZ8k

http://www.youtube.com/watch?v=cesgfRL4fkA

http://www.youtube.com/watch?v=OiWdIrY_5FE

http://www.youtube.com/watch?v=blioWA1gIIk

http://www.youtube.com/watch?v=Qn3m96-vgBE

http://es.wikipedia.org/wiki/El_cuaderno_dorado

Si existe el cielo, Doris Lessing estará allí. Y Peter, el señor de la alcachofa también. Doris cuidó a su hijo Peter hasta que él falleció hace más o menos tres semanas. Desde entonces ella sólo pensaba en rencontrarse con él y el resto de sus seres amados. Descansen en paz.

Doris Lessing. In memoriam


Doris, fue nuestra profesora en un curso de creación literaria, dónde ella era la escritora invitada. Y digo profesora, porque me enseñó tres recursos imprescindibles, que en raras ocasiones he observado en los alumnos más brillantes.  Recuerdo que ella me llamaba "little Pasionaria" y que yo le hice una tortilla de patatas, que le encantó. Así era ella de generosa, de genuina, de africana.


http://en.wikipedia.org/wiki/Doris_Lessing

http://es.wikipedia.org/wiki/Doris_Lessing

http://www.theguardian.com/books/2013/nov/17/doris-lessing-death-margaret-atwood-tribute

http://www.theguardian.com/books/audio/2013/nov/18/doris-lessing-dies-obituary-audio-interviews-podcast

jueves, noviembre 14, 2013

Roland Barthes. Diario de Duelo




1 de noviembre


Momentos en los que estoy "distraido"(hablo, cuando es necesario agradando)- y como seco- a lo cual suceden  bruscamente emociones atroces, hasta las lágrimas.

Indecibiidad del sentido: también se puede decir que no soy sino insensible, sino articulado sobre una emotividad exterior, femenina (superficial), contraria a la imagen seria del verdadero dolor -que está profundamente desesperado, luchando por dar el cambio, no ensombrece mi alrededor, sino que , por momentos, ya no puede más y cae destrozado.

Al día siguiente de la muerte  de su madre, el 25 de octubre de 1977, Roland Barthes empieza un " Diario de Duelo" (...).



No olvidéis que el blog es una ficción, incluidos los aciertos y errores.
Nada fue.
Cuánto necesitamos a Barthes.

martes, noviembre 12, 2013

Miedo a echar de menos

Desde el mirador de Aldapeta veíamos los nubarrones en el horizonte y Albertito abría las ventanas para que el viento nos despeinara y oliéramos a ozono. A que no sabes qué es el ozono me retaba y yo fruncía el ceño y las gotas más grandes del mundo nos lavaban las caras, hasta que aparecía la tía Julita con un bandeja rosa y verde. Y mojábamos los brioches en la leche y a veces escuchábamos un estruendo y veíamos la estela de un rayo que seguro había caído en Santa Clara. Y luego llegaba la profesora de francés y no entendíamos...

(copyright)

San Sebastian 1980. A Alberto Echávarri. In memoriam.


Mucho tiempo he estado acostándome temprano. A veces, apenas había apagado la bujía, cerrábanse mis ojos tan presto, que ni tiempo tenía para decirme: "Ya me duermo". Y media hora después despertábame la idea de que ya era hora de ir a buscar el sueño; quería dejar el libro, que se me figuraba tener aún entre las manos, y apagar de un soplo la luz; durante mi sueño no había cesado de reflexionar sobre lo recién leído, pero era muy particular el tono que tomaban esas reflexiones, porque parecía que yo pasaba a convertirme en el tema de la obra, en una iglesia, en un cuarteto, en la rivalidad de Francisco I y Carlos V.


(...)

La realidad que yo conocí ya no existía. Bastaba con que la señora Swann no llegara exactamente igual que antes, y en el mismo momento que entonces, para que la Avenida fuera otra cosa. Los sitios que hemos conocido no pertenecen tampoco a ese mundo del espacio donde lo situamos para mayor facilidad. Y no eran más que una delgada capa, entre otras muchas, de las impresiones que formaban nuestra vida de entonces; el recordar una determinada imagen no es sino echar de menos un determinado instante, y las casas, los caminos, los paseos, desgraciadamente son tan fugitivos como los años.

(III) estará en una caja


lunes, noviembre 11, 2013

Vuela Pluma presenta a Pat Andrea


La mañana luminosa fue la envitada de honor de Eugenia Niño y Gemma de Súñer. Las dos abrieron una vez más el retablo de las maravillas de San Lucas, para mostrar la obra de Pat Andrea.

Pat Andrea siempre nos perturba con ese atreverse en el que nos reconocemos. Dame alas para soñar lo que no fui. Se me olvidó que casi las pierdo en Fobin Farm.

La exposición de Pat Andrea es ineludible, ineludible, ineludible. Tres veces para que el lector se entere y para que yo vuelva a ver los dibujos de Pat sin la distracción de los amigos reencontrados: Eugenia, Gemma, Jesús Marchamalo, García Alix, Álvaro de Súñer, María Laín y muchos más.

Eugenia Niño y Gemma de Súñer siempre elegantes, siempre intentando que seamos parroquianos y no provincianos.

No dejéis de ver a Pat Andrea antes que regrese a su refugio de París